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Marchés publics : ce qu’il faut savoir sur le mémoire technique

Le mémoire technique est le pilier de notre candidature lorsqu’il s’agit de répondre à un appel d’offres sur le marché public. En effet, c’est une pièce essentielle dans laquelle on présente tous les détails techniques de notre prestation ainsi que les différents points qui peuvent valoriser notre candidature par rapport à celle des entreprises concurrentes.

Il représente la majeure partie de la note finale qui va nous être attribuée et c’est l’unique document que l’on puisse communiquer à l’acheteur public pour lui convaincre de retenir notre offre.

Pour donner plus de détails à ce sujet, il y a lieu de savoir comment rédiger un mémoire technique pour appel d’offre et qu’est-ce qu’il doit contenir exactement ?

Comment bien rédiger un mémoire technique ?

Tout d’abord, il est à préciser que chaque entreprise doit rédiger son propre mémoire technique à chaque fois qu’elle est intéressée par un appel d’offres. De ce fait, on est obligé de personnaliser notre mémoire de façon à ce que celui-ci ne ressemble à aucun autre document déjà existant.

Pour ce faire, il est indispensable de dresser un plan qui va détailler tous les éléments clés de l’entreprise et aussi de l’offre. Et il y a lieu de rappeler que l’ouvrage doit être bien soigné, tant sur le fond que sur la forme afin de pouvoir refléter réellement l’image de l’entreprise.

Un exemple de plan d’une note méthodologique

A titre d’illustration, la première partie de la trame doit développer par exemple la présentation générale de la société. Et dans cette présentation, on peut trouver : le nom et la raison sociale de l’entreprise, son historique et ses savoirs faires, ses résultats durant les trois dernières années, l’organigramme des employés et l’effectif global de l’entreprise.

Puis, dans une seconde partie, il y a lieu de parler du contexte général et des principaux objectifs de la mission. Et logiquement, la partie suivante concernera le déroulement de la prestation tout en y précisant : la méthodologie, les moyens humains, les moyens matériels, l’organisation et la logistique.

Et l’histoire ne s’arrête pas encore là car on a encore besoin d’une autre partie qui va expliquer la démarche qualité, c’est-à-dire : le planning, les livraisons et les recommandations. Et pour la partie où il y a la réponse à l’offre, elle doit aussi présenter le planning, le budget et les préconisations.

Pour terminer, dans les dernières parties se trouvent les indicateurs, le suivi et les références dans lesquelles vont être énoncés : les expériences, les certifications, les témoignages des clients, les dossiers de presse et les partenaires.

La confidentialité des informations

Compte tenu de l’importance des informations qui figurent dans un mémoire technique, il s’avère être normal que ce genre de document ne doit pas être divulgué à des tierces personnes. Effectivement, en étant soumis au secret industriel et commercial, le contenu d’un mémoire technique ou d’un mémoire justificatif doit impérativement rester confidentiel.

Et dans le cas où notre mémoire est rejeté, on a le droit de connaître les raisons de ce refus et aussi de savoir pourquoi telle ou telle entreprise candidate a été retenue. D’où ce qu’on appelle le principe de la transparence des marchés publics.